LA FEMME SAUVAGE
Mais comment ne pourraient-elles pas être éreintées quand on se rend compte qu’elles vivent à côté d’une dimension essentielle de leur être ? Une dimension qui leurs donnerait pourtant la puissance d’exister et de vivre…
Bien des femmes ne se reconnectent à cette dimension qui va les remettre en lien avec elle-même, avec cette partie sauvage de leur être, qu’après une épreuve ou une dépression.
Elles ont tellement essayé d’être parfaites pour être aimées ou pour rester conformes à ce que la société véhicule, qu’un jour elle se retrouve face à un vide, ce vide reflétant le manque de connexion à leur nature profonde, un manque de connexion à leurs ovaires, à leur ventre, à leur corps, à leur puissance. En un mot à leur vraie nature sauvage, instinctive et créatrice. En général ces femmes se sont coupées du corps et elles ont vécu littéralement coupées en deux!
Elles sont restées dans le registre du mental, ou elles ont refusé le plaisir, ou elles se sont mises au service de la carrière d’un homme, ou elles se sont occupées de leurs progénitures … etc. ; et elles ont oublié qui elles étaient profondément… C’était mon cas.
La femme sauvage pourtant est une femme qui existe dans chacune des femmes de la terre. Mais elle est souvent enfouie très profond, parfois bâillonnée, tant il est parfois mal vu de la connecter sous peine de finir sur le bûcher du jugement, ou d’être dilapidée dans certains pays…
La femme sauvage, c’est la femme non domestiquée, la femme libre, la femme qui a évité les pièges et les prisons mêmes dorées.
Mais c’est à la femme de se libérer de ces prisons, car personne ne le fera à sa place. Personne ne l’aidera même, car il y a en elle de la puissance qui fait peur, même à elle…
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on veut la voiler, la faire taire, l’enfermer.
Mais, on a voulu la couper de ses sens en la rangeant dans le démoniaque… Mais elle ne devient démoniaque, que parce qu’on la muselle ou qu’on cherche à la rendre linéaire, alors qu’elle est le cycle même. Elle devient castratrice faute de sentir cette puissance aimante au fond de ses tripes, puissance aimante qui est sa vraie nature.
Si la femme sauvage respecte ses cycles naturels, si elle s’écoute et sent ses besoins et ne s’en détourne pas, elle devient magnétique, aimante et nourrissante. Elle est comme une terre abondante et belle, sur laquelle tout le monde veut poser son pied… Elle est comme une terre fertile dans laquelle le monde doit planter ses racines pour faire de bons fruits…
Elle danse et ondule et éclos comme une fleur aux mille saveurs qui offre sa beauté au monde…
Le féminin sauvage est le début du chemin vers notre guérison à tous et à toutes…
~ Caroline Gauthier
Source: https://aunomducorps.fr/
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Crédit photo: Shutterstock
Pour aller plus loin :
Découvrez le livre très inspirant de la même auteure:
Au Nom du Corps
de Caroline Gauthier
Je laisse La Femme sauvage Prendre de plus en plus D’ESPACE.:ALOHA