Et si l’on savait accueillir l’autre en tant que sœur au lieu de l’avoir comme rivale ?
Que savons-nous vraiment des relations de parité ?
Connaissons-nous vraiment la sororité ?
Avons-nous jamais vraiment appris à parler dans un groupe où chacune à sa place, où chaque voix est entendue pleinement, ou le risque d’une parole jamais encore osée trouver une oreille attentive ?
Il est temps maintenant de recréer un espace d’échange où l’on puisse se sentir libre d’être ce que l’on est, avec sa force et ses faiblesses, avec sa confiance et ses doutes, ses expériences et ses aspirations, ses désirs de se comprendre au travers du partage.
La sœur de sang a souvent été une rivale (aînée qui contrôlait tout, ou petite dernière qui attirer l’attention parentale). Maintenant, il est temps de guérir ensemble.
Oui, on peut avoir les sœurs que l’on n’a pas eues, que l’on aurait voulu avoir, que l’on peut découvrir maintenant dans le choix et l’accueil.
Photo: Pexel
Elles peuvent alors entrer dans l’expérience réelle de la « sororité », mot inventé et encore absent du dictionnaire.
Le terme de fraternité exprime le lien de parité, de sympathie, d’affinité et de compréhension existant potentiellement entre les êtres, quels qu’ils soient. Il existe aussi une fraternité masculine et une fraternité féminine : oserons-nous la sororité ?
Les femmes se sont réunies pendant des Millénaires pour des cérémonies d’initiation ou de célébration du mystère du féminin, pour des rituels de passage d’un âge à l’autre, de lunes, de saisons.
Certaines ont connu les sombres siècles de l’Inquisition où le pouvoir patriarcal, tapis dans la hiérarchie ecclésiastique, voyait dans les danses et cérémonies issues de l’énergie de l’instinct et de la relation à la nature, les agissements du «diable».
Certaines d’entre nous conservent encore au plus profond de leurs cellules ces vieilles mémoires. La confrontation avec la peur profonde est la meilleure manière de mener à la transformation de cette marque ancienne. Se retrouver avec ses sœurs est un moyen de récupérer son pouvoir de femme et de vivre la joie de se sentir profondément sœur, c’est-à-dire de sentir l’amour profond, inconditionnel, au cœur de soi-même.
~ Maud Séjournant
Connaissez-vous ce beau livre Le Cercle de vie : Initiation chamanique d’une psychothérapeute de Maud Séjournant ?
C’est une très belle initiative ,que de retrouver les vraies relations aux origines de vie,cela permet dans le temps d’aborder dans la pleine conscience ,la symbiose entre deux êtres ,je pense que cette connaissance de soi,des autres,femmes et hommes dans la beauté ,est et devrait être la quête pour notre existence ,je vous remercie pour ce partage et suis heureux de vous lire,cela me donne de la lumière dans mon éveil ,( je suis de philosophie Bouddhiste ),je suis de tout cœur avec votre pensée ,bien à vous,Dominique.